Infirmiers, infirmières, orthophonistes, kinésithérapeutes, psychomotriciens, psychomotriciennes, ergothérapeutes, manipulateurs, manipulatrices radio, … ces professionnels sont au cœur des problématiques quotidiennes des patients. Bien qu’ils jouent un rôle clé dans la qualité des soins apportés, ils sont insuffisamment accompagnés pour faire évoluer leurs pratiques grâce à la recherche. Pour cela, ils ont besoin de formation, de méthodologie, de créativité, comme dans tout projet de recherche, mais aussi de temps. C’est précisément sur ce point que la Fondation agit depuis trois ans, en finançant le passeport temps recherche mis en place à l’AP-HP. Découvrez quelques retours d’expérience des paramédicaux que nous avons ainsi soutenus.
Qu’est-ce que le passeport temps recherche ?
Pour donner l’impulsion décisive à tous les porteurs de projets, leur permettre de pouvoir réellement dédier un temps pour élaborer leur protocole de recherche, en vue d’obtenir un financement dans le cadre du Programme Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP), l’AP-HP a lancé le passeport temps recherche en 2017, afin de valoriser les heures consacrées par les paramédicaux à la création de leurs projets et au montage de leurs dossiers de candidature.
Grâce à ses donateurs, la Fondation de l’AP-HP finance le temps consacré par chaque porteur de projet à la réalisation de la lettre d’intention et au dépôt d’une candidature complète au PHRIP. En trois ans, nous avons ainsi versé près de 52 000 euros à plus de 70 paramédicaux de l’AP-HP.
Quels sont les résultats obtenus ?
Plusieurs dizaines de projet de recherche paramédicale ont été lancés depuis la création du passeport temps recherche dans de nombreux domaines et notamment :
- pour une meilleure prise en charge de la douleur du nourrisson en réanimation pédiatrique par l’évaluation de l’apport du repérage échographique lors de la pose d’une voie veineuse périphérique ;
- pour une prise en charge plus adaptée de l’AVC droit avec le développement d’un outil d’évaluation de la communication ;
- ou encore une meilleure gestion de la douleur en testant l’effet de la yogathérapie comparée à la kinésithérapie conventionnelle dans la spondiloarthrite axiale modérée, etc…
Motivante pour les paramédicaux porteurs de projets, la recherche leur permet de faire progresser les connaissances et les pratiques de leurs professions, tout en développant leurs liens avec les autres professionnels et métiers de l’AP-HP. C’est bien l’ensemble de la chaîne de la prise en charge des patients qui s’en trouve améliorée.